"Depuis le début de l’ère industrielle et des luttes environnementales qui s’en sont suivies, les femmes se sont toujours montrées particulièrement sensibles à aux conséquences des décisions industrielles et politiques dont elles sont les premières à subir les effets ainsi que leurs proches".
Émilie Hache, philosophe, spécialiste de l'écologie politique et de l'écoféminisme.
Elles sont six. Elles s'appellent Amy, Heike, Ida, Merete, Otaciana, Pabrita. Elles vivent au Canada, en Allemagne, en Argentine, au Danemark, au Népal et au Brésil. Elles ne se sont jamais croisées, mais elles ont bien des points en commun. Elles font partie de ces voix de plus en plus nombreuses qui s'élèvent pour réclamer que s'opère une transition économique et écologique, qui permettra d'affronter les défis du XXIème siècle: le réchauffement climatique, l’épuisement des énergies fossiles et des minerais, la réduction de la biodiversité (on parle de la sixième extinction des espèces), la crise alimentaire, financière et sociale ( la progression des inégalités et de la pauvreté, l’explosion du chômage) , etc. Sans attendre, ces “lanceuses d’avenir” montrent qu’il est possible de faire autrement, en participant à des initiatives vers une société durable, plus équitable et plus solidaire, dans le domaine de la production alimentaire (agriculture urbaine), de l’énergie (villes en transition), et de l’argent (monnaies locales).